Dimanche 20 juin 2010, c'est l'heure du lever chez le Stinger. Le p'tit déj, les croissants, l'ami Ricoré qui vient au p'tit déjeuner et le journal. Tiens on va lire la page horoscope, voir si la journée s'annonce bien!
Poisson Travail: mettez un peu de poésie dans votre vie professionnelle.
Et comme Sting croit vachement en tout ça autant qu'en la religion (n'est-ce pas les Dudley?), il a décidé qu'aujourd'hui il ne parlerait qu'en alexandrin. Entrons donc en application!
On se retrouve directement avant ce fameux match opposant notre Stinger national à Randy Orton et comme on ne change pas une équipe qui gagne, on a droit à la traditionnelle interview de Sting par Jeremy Borash!
JB Hey, ici JB, Jeremy Borash, accompagné par "The Icon" Sting. Sting, ce soir vous affrontez Randy Orton, The Legend Killer. Est-ce que vous n'êtes pas trop inquiet d'être, en cas de défaite, sur cette liste de légendes tuées par Randy Orton?
De la logique avant toute chose, Jeremy, Et pour cela abandonne ton inquiétude. Je le vois, Randy, seul devant moi, il gémit, Il a sorti le grand Scorpion de sa quiétude. Je la vois rampante et perdue, cette vipère Cible de choix dans ma guerre pour le respect Ayant perdu absolument tous ses repères. En venant ici, pensait-il trouver la paix? Il manque de respect aux légendes de ce métier Et pense pouvoir les tuer une par une. Mais sans elles, ferait-il aujourd’hui ce métier? Il ne pense sans doute pas qu’en tuant chacune D’entre elles, c’est une partie de lui-même qu’il tue. L’autodestruction, voilà l’œuvre de Randy. Ce que les plus grandes légendes perpétuent, Ces actes qui font que notre cher sport grandit, Il ne le respecte pas. En tuant les légendes, Randy Orton veut tuer notre passion. Ric Flair, Scott Steiner, Rhodes, Hulk Hogan, ces légendes Qui ont construit le catch comme leur propre maison Sont souillées par ce jeune idiot prétentieux. Pour toutes ces personnes, je vais me battre, suer À grosses gouttes, avec la fureur dans les yeux Et, profonde dans mon cœur, l’envie de tuer. Tel est mon combat, je n’abandonnerai pas. Orton ne pourra pas me faire trébucher: Je continuerai toujours d’avancer pas à pas. Rien, rien ni personne ne me fera lâcher.
Pour le moment, avec la Wolfpack tout se passe pour le mieux même si vous avez quand même de plus en plus d'ennemis. Randy Orton connait bien aussi l'ambiance des clans et il doit aussi être très attentif à vos actions pour vous plomber, vous ne croyez pas?
Notre clan a hissé fièrement ses couleurs Sur cette fédération et nous dominons. Tous nos adversaires connaitront la douleur Et apprendrons que nous ne disons jamais non. Randy Orton ne peut pas comprendre cela. A-t-il déjà été au cœur d’un clan soudé, Victorieux, dominateur comme celui-là? Il n’a jamais rien fait de plus que jouer aux dés, N’a jamais montré une quelconque carrure Et a toujours lamentablement échoué. A chaque fois il fut rattrapé par l’usure. Souvenez-vous de l’Evolution: éjecté! Il n’était qu’un pion, un simple et vulgaire pion Au milieu de ces egos surdimensionnés. Vous osez appeler ça un clan, l’Evolution? J’appelle cela une alliance, tout juste née Que les conflits existent déjà en son sein. Orton devient une vipère solitaire, Qui n’a strictement jamais connu rien de sain Dans sa vie. Il n’a fait que se trainer à terre Pour un mauvais « roi » qui ne le respectait pas. Il a donc voulu dominer son propre clan: Un cla où il dicterait à chacun ses pas, Et aura des esclaves pris par leur élan Ce sera la Legacy. Il sera le roi À qui il n’accordera strictement aucun droit Si ce n’est celui d’être à ses pieds pour l’aider. Seulement, aujourd’hui se pose un gros problème: Orton est trop habitué à être aidé Et, seul face à moi, la sueur son front blême Traduira la grande peur de sa solitude. Personne ne pourra venir à son secours. Ce soir, Randy, tu paieras pour ton attitude. Ce soir, Randy, l’abandon est ton seul recours.
Coupure en régie, changement de plan, direction cette belle salle à Charlotte pleine à craquer (la salle hein, pas Charlotte, quoique...). Silence, musique, instant magique...
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